Véritable mouvement porté par les défenseurs d’un mode de vie « healthy » et responsable, le flexitarisme désigne les personnes végétariennes à temps partiel qui veulent parfois se faire plaisir avec des aliments d’origine animale. Ce mode alimentaire n’est donc pas une approche rigide.
Il s’agit de prendre conscience qu’on a donné trop de place à la viande et que ces excès ont des conséquences autant sur la planète que sur notre santé.
Aujourd’hui, le flexitarisme apparait comme la voie médiane entre les passionnés de végétaux et les fervents amateurs de viande. Un compromis qui séduit de plus en plus, à tous les âges et dans tous les milieux, d’autant qu’il permet à tous de s’exprimer en cuisine et de faire preuve de créativité et de gourmandise.
Et si nous devenions végétariens à mi-temps ?
Flexi-quoi ?
Cette pratique alimentaire, née aux États-Unis (« Flexitarian »), désigne des individus qui mangent occasionnellement de la viande.
Végétarien à 80% et omnivore le reste du temps, le flexitarisme prône la diversification alimentaire en consommant de la viande mais pas à tous les repas, ni même tous les jours. Autrement dit, c’est un refus de l’exclusif au profit de la flexibilité alimentaire, la recherche d’une façon saine de s’alimenter sans se priver et en tirant bénéfice des bienfaits de chaque catégorie d’aliments.
Le flexitarisme, une réponse Bio-Nutrition aux modes de vie actuels
Le flexitarisme, ou cette volonté de consommer moins de viande, peut être une réponse adaptée aux évolutions du monde moderne et de notre alimentation.
– c’est bon pour la santé : l’excès de viande est pointé du doigt dans les problèmes d’obésité, de cholestérol, de maladies cardio-vasculaires… A l’inverse, les végétaux regorgent de bienfaits nutritionnels : protéines, eau, minéraux, vitamines, acides gras essentiels, fibres… Consommer davantage de fruits et légumes* est entre autres préconisé par le PNNS (Programme National Nutrition Santé).
– c’est bon pour le porte-monnaie : manger d’autres sources de protéines animales (comme les œufs par exemple) et plus de protéines végétales (issues des légumineuses, des céréales, des légumes frais ou du soja) permet de faire des économies.
– c’est bon pour toute la famille : le flexitarisme est un mode d’alimentation qui convient à tous, permettant notamment aux plus jeunes de découvrir la diversité alimentaire et aux plus grands de redécouvrir des saveurs oubliées (lentilles corail, quinoa, millet, épeautre, kamut, sarrasin,…)
– C’est bon pour l’environnement : L’élevage est responsable de 18% des gaz à effet de serre, de 70% de la déforestation, et de 70% des prélèvements mondiaux en eau. S’il ne faut qu’une tonne d’eau pour faire pousser 1 kg de céréales, il en faut presque 16 tonnes pour 1 kg de bœuf !
– C’est bon pour l’éthique : être flexitarien permet de choisir la viande que l’on consomme avec plus de discernement. En en mangeant moins souvent, on peut privilégier des viandes certes un peu plus chères, mais de meilleure qualité et produites par des producteurs engagés.
* Pour votre santé, associez une alimentation variée et équilibrée, à un mode de vie sain.
Aujourd’hui, le flexitarisme a le vent en poupe. En 2018, 34 % des personnes se déclaraient flexitariennes contre 25% en 2015 !
Etude Kantar – Septembre 2018
Le flexitarisme en pratique…
La viande peut être consommée occasionnellement mais en privilégiant la viande blanche et en intégrant également du poisson ou des œufs dans son alimentation pour leurs protéines de bonne qualité.
Les fruits et les légumes font partie des incontournables, de préférence de saison et cultivés localement. On les prépare soi-même tout comme le reste du repas (vinaigrettes, desserts, pâtes à tarte…), le plus souvent avec des produits frais.
Les céréales et les légumineuses sont à associer durant un même repas pour proposer une véritable alternative aux protéines animales afin d’équilibrer les apports en acides aminés essentiels.
Les produits de base sont non raffinés (pas de sucre blanc, pas de farines blanches, pas de pain blanc), les acides gras saturés limités (la viande rouge et le beurre notamment). Et une petite gourmandise sucrée est la bienvenue de temps en temps.
Le flexitarisme est généralement pris en compte par des consommateurs avertis mais gourmands, experts en nutrition, qui achètent Bio, préfèrent les emballages recyclés et réalisent souvent un compost naturel.
Notre sélection de recettes flexitariennes… à tester d’urgence !
- Poêle d’asperges vertes
- Quiche Lorraine Veggie sans œuf
- Verrine de Quinoa
- Poêle d’asperges vertes avec Tofu
Avec Bjorg, le flexitarisme se fait gourmand…
Pionnier de l’alimentation saine, Bjorg vous propose depuis plus de 30 ans des alternatives végétales au lait ou à la viande, au travers de nombreux produits tels que le tofu, nos boissons, nos terrines et galettes végétales ainsi que nos plats complets.
Notre souhait ? Partager avec vous :
- De nouveaux produits, afin de varier notre alimentation au quotidien (comme notre Tofu Fumé Bio) ;
- De nouvelles saveurs, innovantes et saines (comme nos terrines végétales aux champignons, aux olives ou aux légumes du soleil) ;
- Les bienfaits nutritionnels des protéines végétales (comme avec notre tofu ou nos aides culinaires végétales pour le repas).
Quelques définitions
- Un flexitarien est une personne qui, la plupart du temps, suit un régime végétarien, mais mange occasionnellement de la viande. Au quotidien, le « flexi » fait la part belle aux aliments d’origine végétale.
- Un végétarien ne mange aucune chair animale. Tous les animaux sont concernés, qu’ils soient d’origine terrestre ou marine, crustacés inclus.
- Un végétalien ne mange rien qui provienne d’un animal. Il ne consomme donc pas de viande, d’œufs, de produits laitiers, de miel…
- Un vegan refuse toute utilisation des animaux au service de l’homme. Ainsi, son alimentation est végétalienne ; il ne porte ni cuir, ni soie, ni laine ; il veille à ne pas utiliser de produits testés sur les animaux, etc.